dimanche 10 juin 2012

Mère française, mère américaine. Parce que Laeti ne lit pas que des livres

Je viens de voir cet article de l'express et je l'ai trouvé très intéressant.

Quand je suis tombée enceinte, puis à la naissance de mon fils, j'ai beaucoup lu. J'ai appris ce qu'était le "maternage proximal" et en voulant être parfaite pour mon enfant, dans le souci de lui apporter le meilleur, j'ai pensé que ce maternage était ce qu'il fallait à tout pris lui apporter. Cependant, je me sentais mal à l'aise, quelque chose clochait. Le cododo, l'allaitement à la demande, etc. Cela ne me correspondait pas vraiment.

L'article de Nathalie Monsaint-Baudry vient d'éclairer ma lanterne.

Voici ce que je comprends de cet article:
La société américaine est dans l'individualisme, la performance. Pour contrecarrer cela (et être parfaite) la mère américaine est fusionnelle avec son enfant. Mais cela ne dure qu'un temps.
A l'inverse, les françaises sont plus dans la fusion, ce qui est donc valorisé, c'est la séparation. La mère française sèvre plus vite son bébé par exemple.

En lisant des livres américains, je me trouvais en décalage avec la culture de ma famille, qui ne comprenait pas où je voulais en venir. Et en décalage avec moi -même.
Mais toutes ces théories nous parviennent et sont de plus en plus valorisées en France.

Maintenant, je dois garder en mémoire que le livre ne détient pas la vérité. Il donne des informations, le point de vue de la personne qui l'a écrit, mais c'est tout.

Et si, pour élever ses enfants, on arrêtait de se poser tant de questions? (Ce serait bien, mais cela me semble utopique!)

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