mercredi 30 mai 2012

Réponse à LMO : Bonne à rien ou surdouée?

Bonjour,

Depuis un moment, je voulais répondre à ce billet (Bonne à rien ou surdouée) de ma copine LMO.

Bon, j'aurais voulu faire quelque chose de structuré, construit, exprimer toutes mes idées, etc...Mais, je n'en ai pas vraiment le temps. Alors, si je veux que ce blog vive un peu, tant pis, je préfère écrire quelque chose de moins "fini" mais écrire quelque chose quand même!

Bref, sur l'intelligence, je n'ai pas eu les problèmes de LMO. Enfant, on ne cessait de me répéter que j'étais intelligente et j'y croyais. J'ai sauté une classe (la grande section de maternelle, attention!!! Ceci dit, quand je vois ce qu'on y fait -je suis instit- je me rends compte que c'est une classe importante!).
Je faisais mes devoirs sans problème, je m'inventais des histoires avec les exercices de l'ORTH (ce bouquin d'exo: a/à, et/est, etc.)
Cependant, je n'étais jamais première, toujours deuxième! Et c'était toujours la même qui était devant moi! On m'appelait Poulidor!
Mais, travailler ne me demandait pas d'effort particulier.
Il en a été de même au collège et au lycée (je n'ai presque pas révisé le bac, et j'ai eu chaud quand même!!! (Mais je l'ai eu du premier coup)

ça s'est corsé à la fac ( Heu, je fais un hors sujet, mais si quelqu'un sait faire le C cédille majuscule qu'il me prévienne!)
J'ai atteint mes limites dans mes études. Ces limites n'étaient pas QUE intellectuelles, elles étaient là aussi car j'avais PEUR de rater, je me sentais nulle, incapable. Bon, j'ai appris à gérer tout ça et je suis heureuse d'avoir cravaché comme une folle pour réussir le concours de prof des écoles après être passée par un DEA et un DESS (oui, j'ai un parcours original, mais je me rend compte que c'est le cas de plus de monde que je croyais)

Professionnellement, j'ai eu des difficultés à me sentir à l'aise au travail. Ma première année d'enseignement, j'avais le sentiment d'être un imposteur! De ne pas être à la hauteur (je plaçais la barre trop haut, forcément que je n'étais pas à la hauteur). J'avais travaillé dans d'autres domaines avant et là aussi, je me sentais mal.

J'ai pris une année de disponibilité et pour aider mon conjoint qui nous entretenait, j'ai fait des petits boulots. Et même dans ceux-ci, je me sentais mal! Mon mal-être ne partait pas (il durait depuis un moment, depuis l'enfance, hein! Je n'ai pas tout raconté!)
Ma mère est tombée sur une émission du Magazine de la Santé sur France 5. Où l'on parlait des surdoués. (Oui, je vais vous parler d'un livre, deux même!!! Parce que c'est le thème de ce blog, non?)

Cette émission nous à interpellées, et je me suis intéressée à ce thème, car je m'y reconnaissais.
J'ai acheté l'ouvrage de Jeanne Siaud-Facchin:




Trop intelligent pour être heureux ? L'adulte surdouéJe me suis reconnue dans de nombreuses choses :
Une grande sensibilité et intuition. Le fait de remarquer des détails et du coup d'être envahie d'informations. Malheureusement, je n'ai pas lu ce livre depuis longtemps et je ne peux pas le décrire beaucoup plus. Mais si je me souviens bien, être surdoué, c'est avoir une forme d'intelligence différente. C'est avoir plus de neurones qui se connectent, analyser plus vite, voir les choses différemment.
Tout cela me correspondait! (Sauf les neurones, hein, je n'en sais rien! Mais on m'a déjà dit que je me faisais des "nœuds au cerveau")
Quel soulagement! Tout ceci allait expliquer mon mal-être, ma différence! Je suis donc allée au centre de Jeanne Siaud-Facchin herself! Je ne l'ai d'ailleurs pas vue. Et je commençais à me sentir mal. Quelle prétention! Faire un test de QI se prétendre surdouée!!!!
Bon d'ailleurs, je ne le suis pas! 112 au test de QI, vous n'êtes pas surdouée, merci, au revoir. (Et quelle honte au passage, d'avoir oser penser que j'étais surdouée!!!)

Ha, mais, et mon mal-être alors? Dépression? Trouble anxieux? Oui, bon, un peu de tout ça. Mais l'ouvrage dont je vais parler maintenant a éclairé mes angoisses sous un autre angle et a changé mon regard sur moi!
Depuis la naissance de mon fils, je me sentais hypersensible! Un rien me faisait réagir, pleurer (oui, bon, ça avait commencé pendant la grossesse, quand je pleurais devant les pub Nutella ou Blédina - mais y a des enfants tous mignooooons) Allons, Laeti, sois franche, ça avait même commencé avant! Dès l'enfance, je pleurais comme une madeleine à l'école! Ma mère disait même qu'elle voulait me marier avec "M. Kleenex", tellement j'usais de mouchoirs!

En tout cas, c'est après la naissance de mon fils que j'ai commencé à utiliser ce terme : Hypersensible. J'ai donc fait des recherche sur le net avec ce mot-clé. Et j'ai trouvé ce livre:
Ces gens qui ont peur d'avoir peur : Mieux comprendre l'hypersensibilitéDedans, il y a un test. Et oui, je suis bien hypersensible! Les caractéristiques dans lesquelles je m'étais reconnue concernant les surdoués étaient communes aux hypersensibles! Je ne suis pas surdouée, mais hypersensible!
Quelqu'un d'hypersensible remarque plus de choses que quelqu'un d'autre. L'hypersensibilité se remarque aussi physiquement! Les odeurs, les sons, peuvent nous agresser plus facilement. L'hyperstimulation que nous vivons chaque jour nous fatigue plus, nous avons donc besoin de plus de repos.
Comme pour le livre précédent,  j'aurais aimé en parler plus en détail, mais je manque de temps...Je m'arrêterai donc là.

Ce dernier ouvrage m'a tout de même beaucoup apporté. Quand je panique parce qu'une collègue ou un parent m'a dit quelque chose, je prends du recul en me souvenant que j'étais hypersensible.

Bref, entre cette lecture, l'acupuncture et l'homéopathie, je me porte beaucoup mieux qu'avec des heures de psychothérapie et des anti-dépresseurs...

Si mon expérience peut servir à quelqu'un!



4 commentaires:

  1. Merci pour ces deux références. Je vais voir si je trouve le second à la médiathèque (le premier est réservé... Même si je me trouve prétentieuse d'avoir réservé un livre avec un titre pareil!).
    Je ne sais pas du tout où je me situe.
    J'ai fait qq tests de QI sur internet, dont celui de MENSA (j'ai eu 35/40), mon psy m'a dit qu'à priori, ce test était concluant, même si ça ne remplace pas un test en cabinet avec qq'un qui nous connait (ce qu'il refuse de me faire passer...). Bref, je ne pense pas être surdouée non plus, de toutefaçon, je reste persuadée que les tests de QI ne sont qu'une composante de l'intelligence (en l'occurrence, je suis qq'un de très logique et rapide dans mes analyses) mais ça ne fait pas tout, il y a l'intelligence émotionnelle, la mémoire à long terme, la facilité à comprendre et intégrer, apprendre, tout ça aussi ce sont des composantes de l'intelligence, c'est sans doute même plus important que l'esprit logique, et pourtant, ça n'est pas calculé dans les tests!

    Et puis perso, je préfère avoir 112 de QI et avoir su m'en sortir dans la vie (comme toi!) qu'avoir 150 mais ne pas savoir me servir de cet esprit logique (c'est pas mon cas hein, mais comme je connais pas mon chiffre dtf! ;))

    Pour l'hypersensibilité, je sais que je le suis sans doute un peu, même si je n'ai pas peur d'avoir peur...

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    1. Effectivement, les tests mensa sont plus proches de la réalité que les tests sur auféminin par exemple!
      Et quand tu dis que tu es logique, tout ça, tout ça, ça ressemble bien à de la "douance".
      A voir, mais est-ce que ça t'apporterait vraiment qq chose de le savoir?
      Pourquoi ton psy veut pas te le faire passer?

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  2. Par contre, si tu peux, enlève le code capcha pour les commentaires... C'est très chiant et, honnêtement, ça sert à rien! ;-) (c'est dans tes paramètres, dans "commentaires")

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    1. J'ai bidouillé dans les paramètres, je crois que c'est fait!
      Merci pour tes com!

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